Arthrose, arthrite, rhumatisme : origines, différences, facteurs aggravants
Arthrose, arthrite, rhumatisme ont un point commun : la douleur. Les rhumatismes et plus généralement les maladies rhumatismales englobent plusieurs dizaines d’affections. La plus connue étant l’arthrose. Et contrairement aux idées reçues, le vieillissement, coupable aisément mis en cause, est bien souvent innocent…
Sur le plan étymologique, le terme rhumatisme vient du latin rheuma ou « ce qui s’écoule », en français. Avec notamment cette racine rh qui vient du grec rhein, pour couler. A l’image d’un rhume… « Dans le cas des rhumatismes, l’adaptation est moins parfaite car une partie des rhumatismes seulement se caractérise par la présence de liquide en quantité anormale dans une ou plusieurs articulations », précise le Pr Philippe Goupille, chef de service rhumatologie du CHRU de Tours.
Le mot désigne ainsi « tout un ensemble d’affections qui touchent les articulations et les structures péri ou juxta-articulaires comme les ligaments ou les tendons ». Et d’emblée, le médecin tient à mettre les points sur les i : « même si la fréquence de certaines affections augmente avec l’âge, le rhumatisme n’est pas une maladie de la vieillesse. Il touche toutes les tranches d’âge ». Pour preuve, en rhumatologie, « la moyenne d’âge des patients est de 36 ans ».
L’arthrose n’est pas une fatalité
Sur les 12 millions de français qui seraient concernés par ces maladies ostéo-articulaires les trois-quarts souffriraient d’arthrose. Laquelle est caractérisée par une destruction du cartilage, ce manteau blanc qui tapisse les extrémités osseuses de l’articulation et qui empêche en quelque sorte, les os de frotter les uns contre les autres. « L’âge est certes un facteur de risque »‘ au même titre que « la génétique, notamment pour l’arthrose des doigts », poursuit le Pr Goupille. Mais cette maladie ne représente pas pour autant une fatalité. Le mode de vie est aussi en cause. Et le rhumatologue de citer « un excès de pression et de poids sur l’articulation », ou « la répétition de traumatismes », qui augmentent le risque l’arthrose ou l’aggravent.
Bouger pour limiter l’arthrose
Les douleurs articulaires et inflammatoires ont un impact potentiellement important sur le quotidien des patients. Bien que contrariée par les difficultés à bouger, l’activité physique constitue pourtant une option thérapeutique de choix pour préserver ses os et ses articulations. Ce qui signifie également que la sédentarité tend à aggraver une arthrose ou autre maladie articulaire et/ou inflammatoire.
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Source : Pr Philippe Goupille, CHU de Tours, mai 2018, INSERM, site consulté le 24 mai 2018.
Publié le 19/11/2018.
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